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France: Fillon publie une lettre aux français

François Fillon le candidat de  la droite aux élections présidentielles en France  a dénoncé  dans un article qui sera publié demain dans la presse régionale une "volonté de nuire" du Canard enchaîné après la publication par l'hebdomadaire d'informations sur des indemnités s'élevant à 45.000 euros qu'aurait perçues en deux fois son épouse.


"Désormais, c’est à vous de décider, et à vous seuls", lance l'ancien Premier ministre dans la seconde partie de son texte, avant de dramatiser l'enjeu de la présidentielle. Il se présente comme le seul candidat en mesure de redresser la France, le seul capable d'éviter aux Français d'avoir à choisir entre ce qu'il qualifie de deux "impasses", à savoir les candidatures de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron.


Le vainqueur de la primaire de novembre 2016, déstabilisé depuis la fin janvier par des révélations de la presse en cascade, conteste les chiffres livrés par le Canard enchaîné dans son édition du 8 février.


"Seule la volonté de nuire peut expliquer cette présentation mensongère", écrit François Fillon dans un communiqué.


"Non seulement le Canard Enchainé essaye de remettre en cause, à tort, le calcul du salaire net moyen de mon épouse mais il commet de nombreuses erreurs dans l'analyse des informations figurant sur les bulletins de paye", ajoute le député de Paris.


Selon l'hebdomadaire, Penelope Fillon a perçu 16.000 euros en août 2002 après la fin de son contrat d'attachée parlementaire auprès de son époux, puis 29.000 de primes en novembre 2013 à la suite de la rupture d'un dernier contrat.


François Fillon affirme que ces sommes sont erronées, en particulier celles concernant les primes versées en novembre 2013 qui, selon lui, s'élèvent en réalité à 7.754,02 euros "comprenant les congés payés".


Par ailleurs, les montants dont fait état le Canard enchaîné sont déjà inclus dans de précédents calculs, se défend-il.


Le Parquet national financier a ouvert le 25 janvier une enquête préliminaire pour faire la lumière sur les soupçons d'emplois fictifs de Penelope Fillon, rémunérée pour des postes d'attachée parlementaire et de collaboratrice à la Revue des deux mondes.